Jour 3: No photo; ATH>HER; bien arrivés en Crète

Aujourd’hui, comme prévu, rien à raconter… Si ce n’est…

Départ en fin de matinée de l’hôtel, métro vers l’aéroport (40 min, super facile, en fait!), avion (50 min), voiture de location (presque 3h), arrivée à Platonias et installation… Le décor a (beaucoup) changé; c’est plus « rustique » 🙂 et la majorité des commerces est encore fermée.

La conduite « à la crétoise » a de quoi surprendre: l’autoroute (en fait, une route à deux bandes) inclut les deux bandes d’arrêt d’urgence pour la circulation… Ce soir, on a super bien mais beaucoup trop mangé! Note pour plus tard: c’est comme aux États-Unis, on ne prend pas d’entrée! Nous avons reçu du raki et un dessert local (cake baignant dans un sirop à la fleur d’oranger), Ben a bu le raki et Marie a mangé le dessert… Qui l’eut cru ?

Programme pour demain: encore à déterminer 🙂

Jour 4: Chania et Falasarna

Départ en douceur ce matin… Le soleil ne nous invitait pas à nous hâter 🙂

Nous avons fait route vers Chania (en français, on dit aussi La Canée). Cette petite ville aux faux airs de St-Tropez est la deuxième ville de Crète (en terme de nombre d’habitants). Elle abrite un petit port fort sympathique et a gardé des traces de son passé « à la croisée des chemins »: des églises (catholique et orthodoxe), une mosquée… Vers 14:00, nous mettons un point d’honneur à remplir notre contrat ‘manger face à la mer’. J’en profite pour tester la Mythos (que je préfère à l’Alfa)…

On commence à se faire à la conduite crétoise; les dépassements malgré la double bande continue ne posent plus de souci et on a aussi compris que les panneaux de limitation de vitesse sont là pour faire joli 😉

On rejoint donc ensuite Falasarna, qui abrite -on le dit- une des plus belles plages de l’ile. C’est vrai qu’elle est jolie mais un peu déserte en ce moment (ce qui n’est pas du tout pour me déplaire, mais quand même)

On se rentre à la maison, non sans avoir repéré une vraie boulangerie pour demain matin et fait quelques courses pour le repas du soir (et l’apéro, of course!). On s’arrête aussi pour faire des photos dans un tout petit port…

Ensuite, repas et 2 épisodes de Tunnel (ça commence plutôt bien…).

 

Jour 5: Maroulas, MAC Rethymnon et « M’enfin! »

Kalimera les amis,

On commence par un détour avant d’atteindre notre objectif de la journée; Marie souhaite rendre visite à une herboristerie recommandée dans le LP, à Maroulas. Elle en ressort avec des huiles essentielles et une tisane « traditionnelle » composée de 40 herbes et plantes différentes censée la garder en excellente santé tant qu’elle ne consommera (heureusement, on peut aussi commander par les Internets). Pendant ce temps, je clasche des photos dans le village et je suis même assez content de moi et de certains clichés.

On reprend la route vers Rethymnon, on stationne dans un parking (il y a beaucoup de monde par rapport au reste des endroits visités), on va visiter le MAC local (en fait c’est plutôt un CAC [Centre d’Art Contemporain]). La taille des lieux est réduite et l’expo en elle-même ne nous accroche pas plus que cela. On ne boude pas notre plaisir mais on a déjà été beaucoup plus ému 🙂 La vieille ville est sympa à parcourir à pieds. On mange en bord de mer dans un resto recommandé par le LP; on n’est pas déçu… Jusqu’à présent, on mange très bien dans les restos et pour pas trop cher (on n’a jamais atteint les 40€ pour 2, sans se priver); de notre point de vue, ça fait toujours un peu « grosse cuisine » (pas très fin) mais c’est toujours gouteux et équilibré au niveau des saveurs (Ben: peu de plats piquants cependant 🙁 ).

J’en profite pour faire un point météo: aujourd’hui la température a eu eu du mal à se maintenir autour de 20°C car les nuages voilaient légèrement le soleil… mais pas de quoi justifier le port d’un pull!

On se promène encore un peu dans les rues réthymnoniennes, à la recherche d’une fontaine et d’un parc que Marie a repérés dans le guide. On les trouve; les deux sont tout petit(e)s 🙂

On se rentre (environ 1h15 de trajet). On lit un peu au soleil sur la terrasse. On prend l’apéro. J’écris le blog…

Ah oui, j’ai oublié de préciser que j’avais refait le coup… Si, celui d’oublier de remettre la carte mémoire dans l’appareil photo après avoir sélectionné celles d’hier pour le blog. J’ai donc fait des photos sans voir l’avis ‘NO CARD’ affiché sur mon écran. Je ne m’en suis rendu compte qu’au CAC de Rethymnon 🙁

Heureusement, à partir de ce moment, Marie a utilisé son smartphone pour pallier mes manquements.

A nouveau, une belle journée…

Kalispera à tou(te)s 😉


Jusqu’à présent, ce voyage en Crète est agréable. Le plus « étonnant », c’est l’éloignement relatif entre les différents lieux de visite possibles. Je pensais qu’on allait faire beaucoup plus que ce que nous faisons mais les temps de parcours sont plus longs qu’escompté; on ne peut compter que sur une vitesse moyenne de 50 à 60km/h. En lisant qu’il y avait une « autoroute », j’avais misé sur plus rapide. On ne visite donc pas autant que je croyais…

L’accueil est très agréable (et pas du tout nonchalant, comme nous prévenait notre guide). Les lieux de séjours sont très bien aussi. La bière est pas mal mais toutes les bières grecques (& crétoises) goutées jusqu’ici ont un petit (arrière-)goût suret :-/  On mange bien (je l’ai déjà écrit plus haut mais j’aime insister sur ce point). J’espère que les radars disposés sur le bord des routes ne fonctionnent pas (je suis les crétois et parfois on passe « un peu trop vite » devant certains flashs 🙁 ).

Tout va bien , donc!

 

Jour 6: En route vers l’extrême sud de l’Europe…

Environ 4 heures de route (de montagne, entre autres) pour rallier Koutsounaris, juste à côté de Ierapetra, le point le plus au sud de l’Europe. On peut voir les côtes lybiennes en face…

Ce « midi » (en vrai, il était 14:30), on s’est arrêté dans un resto (chez Kleio), le long de la plage… Ce qui nous a attiré? Le parking était bondé 😉 On a super bien mangé, sur notre petite table pour 2, face à la mer et à la plage au sable gris-noir. Pas de menu, pas de carte, c’est la serveuse qui annonce les possibilités  (six en tout) et on choisit. C’était très bon, ambiance très familiale (dimanche?) et vraiment pas cher: 23€ pour 2 🙂

Après, nous avons rejoint notre cottage. Accueil charmant. Cottage sympa mais sans réelle vue sur la mer alors on filoute et on occupe la terrasse d’un autre cottage (on est quand même tout seuls). Là, je suis assis sur un banc de pierre face à la réception et je tape frénétiquement sur le clavier de mon smartphone. Le soleil commence à disparaître derrière la montagne. Il fait encore bon.

Aujourd’hui, le ciel a été couvert toute la journée et la température s’en ressentait; il est plus clément depuis une bonne heure.

Encore une belle journée 🙂 et demain s’annonce très bien…

Jour 7: Mochlos, Agios Nikolaos, Plaka & Spinalonga

Il fait beau aujourd’hui; à peine quelques nuages mais une température très agréable.

On se dirige vers le Nord-Est de l’ile. On commence, sur les conseils de Ioanna, notre hôtesse, par Mochlos, un tout petit village/port bien sympathique. On le quitte quelques photos plus tard. Ils sont bizarres ici; ils font sécher leurs poulpes sur des cordes à linge.

On reprend la route vers Agios Nikolaos, un autre port qui a aussi la particularité d’abriter l’un des deux lacs d’eau douce de l’ile. D’ailleurs, une légende dit qu’il s’agit d’un lac sans fond et que même Cousteau ne serait jamais arrivé à en sonder le fond. Il semblerait que ce ne soit plus le cas et qu’il s’agisse d’une profondeur de 64m… Sinon, rien de particulier à signaler sur cette petite ville.

Plaka est notre étape suivante. Là, on touche au but de notre voyage puisque c’est ce village qui est le décor du roman « L’île des oubliés », avec Spinalonga, sa voisine, l’ile des lépreux. Après avoir servi de poste avancé pour défendre la côte aux temps des Vénitiens, au début du XXème siècle, l’ile servit de lieu de quarantaine pour les lépreux de Crète puis de toute la Grèce. C’est en 1957, quand ils furent tous morts ou guéris (suite à la découverte d’un remède), que l’ile fut définitivement abandonnée. Aujourd’hui, il est donc possible de visiter (en bateau) ce lieu de 8,5ha qui a abrité jusqu’à plusieurs centaines de malades en même temps. Il avaient vraisemblablement développé une vie indépendante du continent et organisé leur micro-société.

Sur le chemin du retour, on tente de pénétrer dans une petite église consacrée à saint Nicolas; pas de chance: fermée 🙁

Retour au cottage: Rummikub sur la terrasse, au soleil, avec une Mythos (la bière, pas Marie!)

Une excellente journée donc… Marie était ravie d’être « dans » son roman 🙂 et moi, je suis content aussi: j’ai pris le bateau (j’aime bien prendre le bateau 🙂 )

PS: à « midi »(14:30), on a mangé chez Giorgos. Très bon mais beaucoup trop copieux… à savoir, le cas échéant 😉

Jour 8: Mirkos ou Myrkos et Makry Gialos

Aujourd’hui, c’était vacances!

Nous avons levé le pied et nous nous sommes contentés de deux toutes petites destinations sans prétention… On a commencé avec la petite cité balnéaire de Mirkos ou Myrkos (ils remplacent assez facilement le ‘i’ par le ‘y’, par ici; je vous dis pas… c’est facile pour programmer le GPS 🙁 ). Il y a tout de suite 200m de front de mer, le tout bordé de terrasses et de deux magasins (dans lesquels Marie fera quelques achats). Ici, on voit clairement que c’est le tout début de la saison: seul un commerce sur cinq est ouvert et autant est en train de rouvrir (on repeint les chaises, la façade et on nettoie les frigos).

Aujourd’hui, il fait plus chaud que les autres jours; le thermomètre de l’auto a affiché 25°C! C’était bon…

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On a donc été à la plage, du côté de Makry Gialos, sur le conseil de Ioanna. Marie s’est baingnée (sic! elle a encore une pointe d’accent carolo :-p ) dans la Mer de Lybie ou de Libye (par ici, l’ordre des ‘i’ et des ‘y’ n’a pas d’importance 😀 ) et a même fait quelques cumulets…

Désolé donc, mais rien de trépidant à raconter pour cette journée :-/

Jour 9: Heraklion (en fait, Cnossos)

Après avoir réglé notre transfert d’Heraklion à Athènes en bateau, organisé notre arrivée très matinale à l’hôtel d’Athènes (ils ont été super sympas sur ce coup là; check-in à 7:30 accepté 🙂 ) et pris congé de Ioanna, nous avons pris la route pour Heraklion. Puisque la chambre était prépayée, nous en avons pris possession pour l’après-midi. Nous la quitterons vers 19:00 pour rendre l’auto de location et monter dans le ferry… à notre aise! Départ prévu vers 21:00.

Durant l’après-midi, nous avons checké le point prévu pour cette étape: le palais de Cnossos. Si j’admets que le travail de fouilles et de restauration entrepris semble admirable, je reste néanmoins perplexe face à ce qui (pour moi) reste des tas de pierres :-p Vous pouvez hurler autant que vous voulez; je vous comprends mais je ne suis pas sensible à ce genre de ruines en particulier… cela n’évoque *rien* pour moi (mais j’ai envie d’apprendre!).

Bref, c’était joli mais aucune émotion n’en est ressortie…

Là, je suis sur la terrasse de notre chambre d’Heraklion, vue sur le port… ça, c’est sympa!

Je dois avouer qu’au moment des réservations, j’avais hésité à prendre un des deux trajets en bateau entre Athènes et Heraklion. L’Univers doit m’avoir entendu 😉