La décision fut difficile à prendre…

Crète? Thaïlande? Angleterre? Bilbao (et le Pays basque)? Ailleurs?
Tant de choses à visiter et si peu de temps!

Nous nous sommes donc tenus à notre principe de base dans la vie: « toujours rester sur sa première idée! »

C’est donc suite à notre escapade en Espagne, au printemps 2015, que nous avons décidé de parcourir la Crète pendant que les touristes n’y sont pas… et en profiter pour faire un ‘stopover’ à Athènes. Cela tombe bien; Marie est justement en train [aout 2015] de lire « L’ile des oubliés » de Victoria Hislop 😉 On pourra aller la visiter…

On devrait donc décoller pour Athènes, où nous nous arrêterons 3 jours, avant de rejoindre Héraklion, pour visiter l’ile en voiture, d’est en ouest (ou le contraire).

Map

Jour 1: ZYR>CDG>ATH

Levés aux aurores afin de pouvoir se soumettre aux contrôles de sécurité supplémentaires, nous partons pour la gare du Midi pour prendre le TGV qui nous mène à Paris-Charles de Gaulle. On a bien fait de choisir un vol qui ne part pas de Brussels Airport :-/

[Ce qui précède n’aurait pas du paraitre avant ce soir; j’avais mal « programmé » la diffusion…]

On n’a failli ne pas partir du tout! Notre TGV a fait des siennes et refusé de démarrer pendant près d’une demi-heure. Le machiniste est parvenu à remettre sa loco en route et nous sommes arrivés « tout juste » pour notre avion. Le vol a été un peu secoué mais les Alpes vues d’en haut, c’est pas vilain (même si on n’a vraiment rien perdu dans ces vallées toutes sombres 😉 )

Petit point météo à notre arrivée: ciel très bleu et température clémente, un peu moins de 20°.

Notre taxi nous a déposé à l’hôtel vers 15h et nous nous sommes mis en route pour nos premières découvertes. On se retrouve -un peu par hasard- à 16:00 devant le Parlement grec (vu assez souvent à la télé ces derniers mois)… juste pour la relève de la garde: très folklorique et joli à voir.

On suit alors une promenade conseillée par notre guide (LP) à travers Plaka. Celle-ci nous mène au pied de l’Acropole, où nous reviendrons demain car… c’est déjà fermé (l’horaire d’été commence dans deux jours; aujourd’hui, c’était fermé à 15:30). Une chouette petite promenade pour prendre la température de la ville. On s’est aussi arrêté à la poste pour acheter des timbres pour les cartes postales; Gogole Translation nous a été fort utile pour la commande et la guichetière a bien ri en lisant l’écran de mon smartphone 😀

On décide ensuite de se rendre au Pirée, en métro, pour prendre notre repas du soir… car, oui, nous avons un nouveau « défi »: manger tous les jours au bord de l’eau. Le côté des paquebots et des ferries n’est pas très reluisant. Nous passons alors du côté des yachts et des voiliers, plus pittoresque. Nous prenons notre repas « à la flamande »; il est 18:30 (j’ai quand même dîné à 11:00 ce matin! c’était tôt!). Le repas (de poissons, of course!) était très bon et le soleil couchant a ajouté la touche « vacances » bienvenue. Marie a testé un dessert aussi: semoule au sirop et à la cannelle (perso, j’ai passé après la première petite cuillère). (Marie : Le serveur nous a offert ce délicieux dessert, je ne pouvais quand même pas le laisser là ! C’était surprenant, mais très bon !)

Retour à l’hôtel en métro, non sans un petit passage devant l’Olympiakos 😉 Je crois que la Grèce y défendra ses couleurs ce soir…

DSC04386

Spéciale dédicace pour Jehan 🙂

Demain, nous nous consacrerons aux « immanquables »… Bonne nuit et déjà merci pour vos commentaires 😉

 

Jour 2: Parthénon, Temple de Zeus olympien, Stade olympique et pas EMTS

On commence notre journée par un petit déj olympien. On se dirige ensuite vers le Parthénon. On a regardé avant de partir; on n’a pas trouvé de moyen d’acquérir de billets en ligne; on achètera donc sur place… C’était sans compter les 2 heures de file devant l’entrée principale du Parthénon 🙁 Nous rebroussons chemin en tentant de rejoindre notre deuxième objectif de la journée: le Musée d’art contemporain d’Athènes. C’est une fois sur place que nous sommes confrontés à la dure réalité économique actuelle du pays: le bâtiment qui doit recevoir les expos est (plus ou moins) prêt mais il ne peut ouvrir faute de moyens financiers… peut-être en été nous précise le gardien du « chantier » 🙁 Ce qui est un peu fou (surtout très dommage), c’est qu’aucune info concernant cette fermeture ne figure sur le site web du musée…

On se dit qu’on va tenter notre chance dans un des 6 autres sites accessibles avec le ticket Parthénon pour acheter le précieux sésame et couper la file… et ça a marché! Sur place, on ne peut que constater la grandeur du site sans pouvoir toutefois en savourer toutes les finesses; notre inculture nous limite dans l’appréciation entière de ce qui nous entoure. Pas grave, on kiffe quand même! Il y a grave du monde: on n’ose pas imaginer ce que cela doit être sous le cagnard avec encore plus de gens 🙁

D’en haut, on aperçoit le temple de Zeus olympien et le stade olympique (plus précisément, le stade panathénaïque) et on se dit que ce n’est pas très loin… De fait, ce n’est pas très loin!

Petit chaperon rouge et Petit hérisson se sont hissé, ex-æquo, sur la première marche du podium 🙂

Nous faisons ensuite route vers notre désormais habituelle étape au HRC, afin d’acheter le t-shirt local pour Manu. On en profite pour manger (« à la grecque », cette fois; il est 15:30).

En sortant, on se dit que, peut-être, le Musée d’art contemporain a alors gardé une partie de sa collection dans ses « anciens » murs… mais non, l’endroit est à présent un lieu multi-culturel / créatif / etc. mais pas d’expos…

On rentre à l’hôtel; je rédige le blog de la journée; on sirote une boisson au lounge; on va se faire un ou deux épisodes (parce que, là maintenant, on a un peu mal aux pieds). Ce soir, comme les possibilités sont quand même limitées à proximité (de la mer), on retourne vers le Pirée pour notre souper…

[EDIT] Finalement, non.. on est resté au lounge puis on s’est écroulé, probablement à cause du soleil (je crois qu’on a quelques coups de soleil, d’ailleurs). Finalement, c’était une excellente journée, très remplie, chaude et très ensoleillée 🙂

Demain sera une journée sans grand intérêt puisque nous ne ferons que transiter vers la Crète. Nous prenons notre vol vers 14:00, arrivons à Heraklion vers 15:00, puis dans les environs de Chania (La Cannée) en fin d’après-midi.

Jour 3: No photo; ATH>HER; bien arrivés en Crète

Aujourd’hui, comme prévu, rien à raconter… Si ce n’est…

Départ en fin de matinée de l’hôtel, métro vers l’aéroport (40 min, super facile, en fait!), avion (50 min), voiture de location (presque 3h), arrivée à Platonias et installation… Le décor a (beaucoup) changé; c’est plus « rustique » 🙂 et la majorité des commerces est encore fermée.

La conduite « à la crétoise » a de quoi surprendre: l’autoroute (en fait, une route à deux bandes) inclut les deux bandes d’arrêt d’urgence pour la circulation… Ce soir, on a super bien mais beaucoup trop mangé! Note pour plus tard: c’est comme aux États-Unis, on ne prend pas d’entrée! Nous avons reçu du raki et un dessert local (cake baignant dans un sirop à la fleur d’oranger), Ben a bu le raki et Marie a mangé le dessert… Qui l’eut cru ?

Programme pour demain: encore à déterminer 🙂

Jour 4: Chania et Falasarna

Départ en douceur ce matin… Le soleil ne nous invitait pas à nous hâter 🙂

Nous avons fait route vers Chania (en français, on dit aussi La Canée). Cette petite ville aux faux airs de St-Tropez est la deuxième ville de Crète (en terme de nombre d’habitants). Elle abrite un petit port fort sympathique et a gardé des traces de son passé « à la croisée des chemins »: des églises (catholique et orthodoxe), une mosquée… Vers 14:00, nous mettons un point d’honneur à remplir notre contrat ‘manger face à la mer’. J’en profite pour tester la Mythos (que je préfère à l’Alfa)…

On commence à se faire à la conduite crétoise; les dépassements malgré la double bande continue ne posent plus de souci et on a aussi compris que les panneaux de limitation de vitesse sont là pour faire joli 😉

On rejoint donc ensuite Falasarna, qui abrite -on le dit- une des plus belles plages de l’ile. C’est vrai qu’elle est jolie mais un peu déserte en ce moment (ce qui n’est pas du tout pour me déplaire, mais quand même)

On se rentre à la maison, non sans avoir repéré une vraie boulangerie pour demain matin et fait quelques courses pour le repas du soir (et l’apéro, of course!). On s’arrête aussi pour faire des photos dans un tout petit port…

Ensuite, repas et 2 épisodes de Tunnel (ça commence plutôt bien…).

 

Jour 5: Maroulas, MAC Rethymnon et « M’enfin! »

Kalimera les amis,

On commence par un détour avant d’atteindre notre objectif de la journée; Marie souhaite rendre visite à une herboristerie recommandée dans le LP, à Maroulas. Elle en ressort avec des huiles essentielles et une tisane « traditionnelle » composée de 40 herbes et plantes différentes censée la garder en excellente santé tant qu’elle ne consommera (heureusement, on peut aussi commander par les Internets). Pendant ce temps, je clasche des photos dans le village et je suis même assez content de moi et de certains clichés.

On reprend la route vers Rethymnon, on stationne dans un parking (il y a beaucoup de monde par rapport au reste des endroits visités), on va visiter le MAC local (en fait c’est plutôt un CAC [Centre d’Art Contemporain]). La taille des lieux est réduite et l’expo en elle-même ne nous accroche pas plus que cela. On ne boude pas notre plaisir mais on a déjà été beaucoup plus ému 🙂 La vieille ville est sympa à parcourir à pieds. On mange en bord de mer dans un resto recommandé par le LP; on n’est pas déçu… Jusqu’à présent, on mange très bien dans les restos et pour pas trop cher (on n’a jamais atteint les 40€ pour 2, sans se priver); de notre point de vue, ça fait toujours un peu « grosse cuisine » (pas très fin) mais c’est toujours gouteux et équilibré au niveau des saveurs (Ben: peu de plats piquants cependant 🙁 ).

J’en profite pour faire un point météo: aujourd’hui la température a eu eu du mal à se maintenir autour de 20°C car les nuages voilaient légèrement le soleil… mais pas de quoi justifier le port d’un pull!

On se promène encore un peu dans les rues réthymnoniennes, à la recherche d’une fontaine et d’un parc que Marie a repérés dans le guide. On les trouve; les deux sont tout petit(e)s 🙂

On se rentre (environ 1h15 de trajet). On lit un peu au soleil sur la terrasse. On prend l’apéro. J’écris le blog…

Ah oui, j’ai oublié de préciser que j’avais refait le coup… Si, celui d’oublier de remettre la carte mémoire dans l’appareil photo après avoir sélectionné celles d’hier pour le blog. J’ai donc fait des photos sans voir l’avis ‘NO CARD’ affiché sur mon écran. Je ne m’en suis rendu compte qu’au CAC de Rethymnon 🙁

Heureusement, à partir de ce moment, Marie a utilisé son smartphone pour pallier mes manquements.

A nouveau, une belle journée…

Kalispera à tou(te)s 😉


Jusqu’à présent, ce voyage en Crète est agréable. Le plus « étonnant », c’est l’éloignement relatif entre les différents lieux de visite possibles. Je pensais qu’on allait faire beaucoup plus que ce que nous faisons mais les temps de parcours sont plus longs qu’escompté; on ne peut compter que sur une vitesse moyenne de 50 à 60km/h. En lisant qu’il y avait une « autoroute », j’avais misé sur plus rapide. On ne visite donc pas autant que je croyais…

L’accueil est très agréable (et pas du tout nonchalant, comme nous prévenait notre guide). Les lieux de séjours sont très bien aussi. La bière est pas mal mais toutes les bières grecques (& crétoises) goutées jusqu’ici ont un petit (arrière-)goût suret :-/  On mange bien (je l’ai déjà écrit plus haut mais j’aime insister sur ce point). J’espère que les radars disposés sur le bord des routes ne fonctionnent pas (je suis les crétois et parfois on passe « un peu trop vite » devant certains flashs 🙁 ).

Tout va bien , donc!

 

Jour 6: En route vers l’extrême sud de l’Europe…

Environ 4 heures de route (de montagne, entre autres) pour rallier Koutsounaris, juste à côté de Ierapetra, le point le plus au sud de l’Europe. On peut voir les côtes lybiennes en face…

Ce « midi » (en vrai, il était 14:30), on s’est arrêté dans un resto (chez Kleio), le long de la plage… Ce qui nous a attiré? Le parking était bondé 😉 On a super bien mangé, sur notre petite table pour 2, face à la mer et à la plage au sable gris-noir. Pas de menu, pas de carte, c’est la serveuse qui annonce les possibilités  (six en tout) et on choisit. C’était très bon, ambiance très familiale (dimanche?) et vraiment pas cher: 23€ pour 2 🙂

Après, nous avons rejoint notre cottage. Accueil charmant. Cottage sympa mais sans réelle vue sur la mer alors on filoute et on occupe la terrasse d’un autre cottage (on est quand même tout seuls). Là, je suis assis sur un banc de pierre face à la réception et je tape frénétiquement sur le clavier de mon smartphone. Le soleil commence à disparaître derrière la montagne. Il fait encore bon.

Aujourd’hui, le ciel a été couvert toute la journée et la température s’en ressentait; il est plus clément depuis une bonne heure.

Encore une belle journée 🙂 et demain s’annonce très bien…

Jour 7: Mochlos, Agios Nikolaos, Plaka & Spinalonga

Il fait beau aujourd’hui; à peine quelques nuages mais une température très agréable.

On se dirige vers le Nord-Est de l’ile. On commence, sur les conseils de Ioanna, notre hôtesse, par Mochlos, un tout petit village/port bien sympathique. On le quitte quelques photos plus tard. Ils sont bizarres ici; ils font sécher leurs poulpes sur des cordes à linge.

On reprend la route vers Agios Nikolaos, un autre port qui a aussi la particularité d’abriter l’un des deux lacs d’eau douce de l’ile. D’ailleurs, une légende dit qu’il s’agit d’un lac sans fond et que même Cousteau ne serait jamais arrivé à en sonder le fond. Il semblerait que ce ne soit plus le cas et qu’il s’agisse d’une profondeur de 64m… Sinon, rien de particulier à signaler sur cette petite ville.

Plaka est notre étape suivante. Là, on touche au but de notre voyage puisque c’est ce village qui est le décor du roman « L’île des oubliés », avec Spinalonga, sa voisine, l’ile des lépreux. Après avoir servi de poste avancé pour défendre la côte aux temps des Vénitiens, au début du XXème siècle, l’ile servit de lieu de quarantaine pour les lépreux de Crète puis de toute la Grèce. C’est en 1957, quand ils furent tous morts ou guéris (suite à la découverte d’un remède), que l’ile fut définitivement abandonnée. Aujourd’hui, il est donc possible de visiter (en bateau) ce lieu de 8,5ha qui a abrité jusqu’à plusieurs centaines de malades en même temps. Il avaient vraisemblablement développé une vie indépendante du continent et organisé leur micro-société.

Sur le chemin du retour, on tente de pénétrer dans une petite église consacrée à saint Nicolas; pas de chance: fermée 🙁

Retour au cottage: Rummikub sur la terrasse, au soleil, avec une Mythos (la bière, pas Marie!)

Une excellente journée donc… Marie était ravie d’être « dans » son roman 🙂 et moi, je suis content aussi: j’ai pris le bateau (j’aime bien prendre le bateau 🙂 )

PS: à « midi »(14:30), on a mangé chez Giorgos. Très bon mais beaucoup trop copieux… à savoir, le cas échéant 😉

Jour 8: Mirkos ou Myrkos et Makry Gialos

Aujourd’hui, c’était vacances!

Nous avons levé le pied et nous nous sommes contentés de deux toutes petites destinations sans prétention… On a commencé avec la petite cité balnéaire de Mirkos ou Myrkos (ils remplacent assez facilement le ‘i’ par le ‘y’, par ici; je vous dis pas… c’est facile pour programmer le GPS 🙁 ). Il y a tout de suite 200m de front de mer, le tout bordé de terrasses et de deux magasins (dans lesquels Marie fera quelques achats). Ici, on voit clairement que c’est le tout début de la saison: seul un commerce sur cinq est ouvert et autant est en train de rouvrir (on repeint les chaises, la façade et on nettoie les frigos).

Aujourd’hui, il fait plus chaud que les autres jours; le thermomètre de l’auto a affiché 25°C! C’était bon…

DSC04649

On a donc été à la plage, du côté de Makry Gialos, sur le conseil de Ioanna. Marie s’est baingnée (sic! elle a encore une pointe d’accent carolo :-p ) dans la Mer de Lybie ou de Libye (par ici, l’ordre des ‘i’ et des ‘y’ n’a pas d’importance 😀 ) et a même fait quelques cumulets…

Désolé donc, mais rien de trépidant à raconter pour cette journée :-/

Rock’n brol, baby!

Allez… Un petit quelque chose à vous mettre sous la dent…

Notre vol entre Heraklion et Athènes de jeudi est annulé pour cause de grève des contrôleurs aériens grecs (voire européens?)!

annul

Évidemment, l’assurance ne couvre pas les grèves 🙁

Entretemps, le ticket de bateau est déjà acheté. On quitte Heraklion demain à 21:00. On arrive jeudi au Pirée vers 06:00 🙂 Ça bouscule un peu notre programme mais ça n’entame pas notre moral…

À bientôt !

PS: j’espère que la grève ne durera effectivement que 24h, comme annoncé… On rentre normalement à Paris vendredi :-/
PPS: désolé si, comme moi, vous éprouvez des difficultés à ouvrir le blog… J’espère que cela sera résolu très vite…