Day 7 : Trajet parsemé de pépites

et de brouillard!

Nous quittons Pismo Beach pour nous diriger vers les environs de Palm Springs, à Banning.

La vue depuis la chambre d’hôtel à Pismo Beach (ça ne fait pas rêver!)

La route est censée durer 4 heures en tout; nous en ferons près de 7 à cause des embouteillages (en l’occurrence, je peux écrire l’embouteillage car le trajet entre LA et Banning ne fut qu’une trèèèèèèès longue file).

Merci chou de conduire ! Pendant ce temps, je couds (un patchwork de Noël, si, si !), je pratique mes langues sur Duolingo, je fais quelques photos.

Notre première étape était la touche « atypique » de la journée, avec Solvang. Une petite communauté qui fait la part belle aux traditions danoises. Toute la petite ville n’est que références aux vikings, aux pâtisseries danoises et au drapeau danois.

Et quelques moulins… pensées pour Denise.

 

Après un petit arrêt de quelques dizaines de minutes, on reprend la route, sous la pluie et dans le brouillard, pour rejoindre Santa Barbara et son (tout petit) musée d’art contemporain. L’expo de photos ne nous titille pas plus que cela; on est vite sorti!

 

Santa Barbara / Palm Springs… entre les deux, il y a Malibu, près de Los Angeles. On s’arrête donc dans un de nos restos préféré au monde, le Reel Inn. On n’est pas déçu du tout petit détour! On retrouve le thon à peine saisi et ses accompagnements, si simples et pourtant délicieux!En plus, entre-temps, le soleil est de la partie quand nous nous attablons. Que demander de plus?

Une fois rentrés, je compte essayer de reproduire leur riz pilaf et leur coleslaw (cela vient du néerlandais : kool et sla pour salade de chou. Les colons néerlandais cultivaient des choux et non des tulipes… moins nourrissantes!). Miam, miam !

 

Et c’est après ce délicieux premier repas au Reel Inn (oui, il y en aura d’autres!) que débute un tronçon de 106 miles (environ 170km) qui durera près de 4 heures. Je crois que c’est la première fois que je vis un bouchon aussi long. On n’avait pas encore vraiment expérimenté les fameux bouchons de LA; ça, c’est fait! Probablement que le moment (vendredi, fin de journée) n’y était pas étranger…

En quête d’un magasin pour acheter de quoi se sustenter, on tombe sur un petit resto japonais, le Darumaya. C’était parfait pour terminer la journée… et étonnamment pas cher. Ça fait bien baisser le prix moyen d’un repas au resto!

Ici non plus, la vue depuis notre fenêtre ne fait pas vraiment rêver mais la chambre et l’hôtel en lui-même sont convenables:

 


Les hôtels choisis après celui de San Francisco sont des hôtels « d’entrée de gamme« , offrant une chambre simple mais souvent spacieuse, un petit-déjeuner inclus mais très basique* et toutes les commodités attendues (wifi, etc.). Comme on a des goûts qui ne collent pas avec ce qui y est offert en matière de breakfast*, on améliore: on va s’acheter des fruits, des trucs sans gluten, de la pâte de noix & graines, de la bonne confiture, des croissants, etc. et on améliore les œufs brouillés et les toasts. On se met bien! Et ça ne semble choquer personne qu’on débarque au petit-déjeuner avec notre sac de victuailles… Vivement, cependant, notre séjour à Calabasas, proche d’un Pain Quotidien 🙂

* c’est conforme à ce qu’on peut imaginer: toasts, céréales, œufs brouillés & « viande », yogourt, pancakes ou gaufres, jus d’orange, café/thé; parfois, il y a une pomme ou une banane.