Post-voyage

On a, une fois de plus, adoré notre séjour en Californie. La météo, de manière générale, fort clémente et la « douceur de vivre » (ce sont les vacances et on n’a jamais été confronté à des gens stressés/stressants) font de ces vacances une vraie occasion de détente et de déconnexion quasi totale.

C’est la première fois, par contre, que nous sommes confrontés à tant de scènes de sans-abrisme: (gros) villages de toile et (longs) alignements de tentes, personnes vraisemblablement affectées de problèmes psys visibles (et surtout audibles) et mendicité fort présente. Cela nous a fort marqué…
On a particulièrement aimé:
– la balade à vélo entre Santa Monica et Venice Beach
– les galets à Oceanside
– les MAC (particulièrement Yayoi) et Hearst Castle
– le Reel Inn & le Pain Quotidien
– être ensemble jusqu’à 33h/24
– rouler (parfois au pas) dans les décors de nos films et séries
– le soleil
– la conduite des américains

On a moins aimé:
– la pluie (parfois diluvienne)
– les (looooooongs) embouteillages

Une fois de plus, notre vol retour a été annulé par AirFrance! Cette fois ci, Marie a bien pris la chose et ne m’a pas démonté la tête pour que je trouve une solution à tout prix, dans les 5 minutes, pour être à son poste le lundi matin dès 8h15. Sa réaction a grandement contribué à me calmer moi-même, ayant trouvé -comme à chaque fois- la nouvelle TRÈS contrariante… Finalement, une solution raisonnablement acceptable a été trouvée « rapidement » : on a pu partir/arriver le soir même, avec 7h de délai supplémentaire. Par contre, il y a du bon dans tout cela: on devrait se faire indemniser à hauteur de 1600€ en avoirs (au lieu de 1200€ en cash) pour des nouveaux billets à acheter pour un prochain voyage.

Comme à chaque fois, à la fin du séjour, on était bien acclimaté et bien calé sur notre nouveau fuseau horaire. Le retour à Bruxelles est un peu difficile car le sommeil est à nouveau perturbé; les premières nuits sont (trop) courtes. On est fatigué… mais on sait pourquoi et cela nous fait relativiser.

On est enfin habitué au principe déroutant des tips/ »pourboires » (et des taxes) pour tout et n’importe quoi; on parvient enfin à l’intégrer à l’estimation du prix final de nos transactions. Pour ce qui d’emporter du liquide, en emporter beaucoup n’a aucun sens. En 15 jours, on a du dépenser un peu plus de $300 en petites coupures, principalement en tips, à l’hôtel et au resto; tout peut maintenant être réglé à l’aide d’une (ou deux) cartes de crédit (il y a un seul parking dans lequel notre AmEx n’a pas été acceptée).

On aime tellement l’environnement en Californie qu’on s’imagine souvent aller y vivre.

Durant le séjour, c’étaient les primaires au sein des deux grands partis politiques américains. Cela mobilisait constamment les antennes des chaines d’information, à la télé. Par contre, en rue, le jour du vote, l’engouement n’était pas vraiment palpable… et la campagne habituellement animée sur la voie publique, était fort calme.